Mardi Art du 14 février 2012

_MG_6376« Je ne vois pas la femme cachée dans la forêt »

Conception et chorégraphie : Perrine Valli

Interprétation : Inari Salmivaara, Alexandre Da Silva, Perrine Valli

Création sonore : Eric Linder

Extrait présenté : Dans ce travail chorégraphique, il s’agit développer un lien entre narration et abstraction. Comment le narratif peut-il s’articuler avec l’abstrait sans pour autant tomber dans les pièges spécifiques à chacun de ces registres ? Le travail étant de représenter sur scène des images mentales.

IMG_7706

Le titre « Je ne vois pas la femme cachée dans la forêt » est tiré d’un tableau de Magritte dont l’univers pictural a servi de source d’inspiration. « Je veille, dans la mesure du possible, à ne faire que des peintures qui suscitent le mystère avec la précision et l’enchantement nécessaire à la vie des idées » déclara-t-il. Au niveau dramaturgique, la pièce s’articule autour du mythe d’Adam, Eve et Lilith car l’aspect métaphorique et politique de ces mythes permet de proposer au spectateur une réflexion sur les rôles identitaires.

Crédit photo : Nicolas Lelièvre et Dorothée Thébert

Classes concernées : 1L/ 1S2 / 1S3 / 1STG C

14h15 au gymnase du lycée

Mardi Art du 10 janvier 2012

Chorégraphie David Rolland.

Le principe de cette performance est simple.

David_Rolland_-_Happy_manif_400x267_

Tous les élèves sont munies pour chacun d’un MP3. Une bande son défile avec des consignes parfois communes parfois différentes. Cela repose sur des règles à suivre qui amènent au mouvement et au déplacement dans l’espace. C’est ludique et poétique . L’artiste propose de réaliser une séance pour chaque classe dans le gymnase.

Une fois le top départ annoncé, ils deviennent instantanément acteurs d’une manifestation joyeuse à travers une déambulation chorégraphique et décalée.

Nous avons prévu une rotation qui permette d’accueillir les élèves en classe entière au gymnase :

TES1 : 10h25 11h20 avec Mme Gandon

TSTGm : 12h20 13h15 avec Mme Marzouki

TL Art : 13h15 14h10 avec M Barreiros

TSTGf + 2A2B explo danse : 14h10 15h05 avec M Abouanas et Mme Gea

Mardi arts du 6 décembre 2011

À la recherche des canards de la NASA

En septembre 2008, la Nasa lâche 90 canards jaunes en plastique dans un glacier du Groenland pour mesurer la vitesse du réchauffement climatique. Attendus quelques semaines plus tard dans la baie de Disco, les canards ne réapparaissent jamais. Où sont passés les canards ? Sont-ils encore prisonniers du glacier ? Sont-ils déjà sortis ? Et si on retrouvait un canard à des milliers de kilomètres plus au sud ? Au large de Terre-Neuve ? Le long des côtes québécoises ? Devant la statue de la liberté ? Dans le golfe du Mexique ? Ou plus au nord ? Prisonniers de la banquise ? Au large de Thulé ? Sur les côtes russes de l’océan glacial arctique ? Les canards ne détiennent-ils pas la clé des bouleversements du monde ?

Cie Vertical Détour – Ecriture et conception : Frédéric Ferrer

Classes concernées : TS1 – TS2 – TES2 – TL art danse – 2A 2B enseignement exploration danse

Mardi 6 décembre à 14h10

Mardi art du 8 novembre

Escales_dansees« Concerto pour un corps et une guitare préparée en trois mouvements : 1. prélude bruitiste 2. suite tumultueuse 3. final chantonnant … Pas plus ni moins. » de Seb Martel et Anne Emmanuel Deroo

Classes concernées : 13h15 : 2G – 2H – 2D – 2C 14h10 : 2A – 2B – 2E – 2F

Lieu : gymnase

Mardi art du 4 octobre 2011

SUR_UN_AIR_DEUX_2_2_-2Le chorégraphe Christian Bourigault, dans le cadre de l’ouverture de sa résidence d’artiste, présentera sa création « sur un air deux… » à toutes les premières du lycée au gymnase à 14h10.

SUR UN AIR DEUX… 2010 Pièce de 20’ pour 2 interprètes

SUR_UN_AIR_DEUX_1-2

En mai 2010, est né le premier album d’une petite histoire chorégraphique entre un homme et une femme sur des airs de chansons françaises des années 60/70. Ce duo aborde la relation amoureuse en lien avec un univers musical et un texte préexistant. Le sens des mots, la musicalité de la chanson, son rythme et sa couleur, se frottent avec le sens et la musicalité de la danse. Chanson et danse se rencontrent, à l’unisson, en résonance ou en contrepoint, le traitement chorégraphique de la chanson en souligne un aspect particulier, parfois drôle ou décalé mais toujours dans le respect du texte original.

Chorégraphie Christian Bourigault Interprétation Jean-Charles Di Zazzo et Pauline Tremblay

Production Cie de l’Alambic Coproduction Le Forum – scène conventionnée de Blanc-Mesnil


Fichier PDF – Affiche


Fichier PDF – Organisation

Résidence d’artiste au lycée

Le lycée accueille chaque année une « résidence d’artiste », en collaboration avec l’un de nos partenaires culturels : le Forum du Blanc Blanc-Mesnil, La SUR_UN_AIR_DEUX_1Ferme du Buisson de Noisiel ou les Rencontres Chorégraphiques de Seine-Saint-Denis.

La résidence d’artiste appartient à la généralisation de l’éducation artistique et culturelle à tous les élèves de l’établissement et accompagne de façon sensible et concrète tous les enseignements. A ce titre, elle permet d’intéresser le plus grand nombre par des actions de formes souples et variées, imaginées à partir de l’analyse de la situation locale, des objectifs pédagogiques des enseignants, de la thématique et de l’offre éducative des structures culturelles.


Fichier PDF – Calendrier Résidence d’artistes


Fichier PDF – Sur un air Deux

Mardi art du 13 septembre 2011

« Transports exceptionnels »

Boivin2

Duo entre une pelleteuse et un danseur – rencontre inattendue, un duo entre fer et chair.

« J’utilise le bras de la pelleteuse pour sa fonctionnalité et sa dynamique, mais aussi comme un bras humain qui prend, repousse ou cajole ! La rotation de la machine est un mouvement ample, spectaculaire mais il peut aussi évoquer un manège. Si parfois j’imagine la machine comme un être humain rude et imparfait – à l’image de Boris KARLOFF dans Frankenstein – je tente également de toucher au merveilleux, au vertige du rêve de La Belle et la Bête. Une machine, dans sa puissance, son élégance et sa beauté peut aussi bien évoquer les travaux d’Hercule que le monde industriel peint par Fernand LÉGER.

Dominique_Boivin_-_transports_exceptionnels03__jean-louis_fernandez

La pelleteuse et le danseur ? Un début d’opéra, un chant lyrique et onirique quasi universel qui pourrait nous faire rappeler l’ode amoureuse d’un Roméo pour sa Juliette ».

Dominique Boivin

Charivari 2011 en images …

Présentation des travaux chorégraphiques de fin de formation des élèves de terminale série littéraire spécialité danse et d’option facultative EPS danse lors du festival Charivari à la Ferme du Buisson à Noisiel le 28 mai 2011.

Création avec le chorégraphe Radhouane El Meddeb, en relation avec sa pièce « Quelqu’un va danser… ».

2011_Charivari_02_-_2 2011_Charivari_04_-_2

Jeudi Art du 5 mai 2011

Extrait de la pièce « Cassette » de David Wampach, interprété par Aina Alegre et Pep Garrigues.

Casse-noisette est sans doute l’un des ballets les plus fameux de la danse classique, tant par la musique de Tchaïkovski et ses célèbres thèmes, comme la Valse des fleurs, que par l’univers onirique, l’impression de merveilleux qu’il dégage. Tous les ingrédients du conte de fée s’y trouvent réunis : une petite fille, un monde ensorcelé, des jouets animés, un prince charmant, un palais enchanté… Opérant une compression du titre et de la matière originale, David Wampach a transformé le Casse-noisette en CASSETTE, qu’il glisse comme une version alternative dans la machine du théâtre, réglée sur le mode pop. Déployant l’apparat du ballet-féérie pour en démonter l’armature, interroger son rapport à l’illusion, il opère une condensation sous forme de show déjanté. Jeu des lumières, virtuosité des corps, profusion des genres et des couleurs : un ensemble de signes culturels et de ritournelles se trouvent remixés dans ce carnaval aux accents iconoclastes.

Cassette

Tout commence dans une ambiance de sortilège : un rideau de lumière et de fumée qui révèle et absorbe un mystérieux duo, tandis qu’une récitante survoltée réécrit l’histoire de Casse-noisette en y mêlant bribes de chansons et références contemporaines. Sur scène vont se succéder des couples aux poses aguicheuses, dans un climat oscillant entre le concours de danse, le numéro de cirque et le plateau de télévision. En écho à la profusion de styles du ballet d’origine, les interprètes passent de la valse au mambo, de la samba au cha-cha-cha, de la Danse des mirlitons à la disco, entraînés par un intriguant Monsieur Loyal. Tout est affaire de dévoilement et de semblants : stars ou pantins, personnages fantastiques ou silhouettes grimaçantes, ils apparaissent, disparaissent, décentrent le regard en multitudes de figures virevoltantes, se fondent en tableaux collectifs, envahissant tout l’espace de leur chorégraphie protéiforme. Dévoilant la dimension sexuelle refoulée du conte, transformant la « boîte » du théâtre en boîte de nuit et Tchaïkovski en tube sensuel, CASSETTE déplie toutes les facettes de la machinerie spectaculaire. Une version grinçante, un manège hanté aussi bien qu’enchanté, qui interroge la place que peut prendre la magie sur la scène contemporaine.

Jeudi art du 3 mars 2011

bi-portrait Yves C. de Mickaël Phelippeau

Cette danse ressemblerait à une lutte ralentie. Deux garçons font corps, font masse, s’agrippent, se suspendent l’un à l’autre. Contact compact. Impulsion haletante. Energie âpre. Mêlée virile mais retenue, soustraite, savante et précise. Détachée.

Bi-portrait-yves-c-Mickael_Phillipeau

Ce duo exerce l’ascension l’un sur l’autre, encaisse la solidarité, soupèse le partage. Puis les deux corps masculins se séparent, se redressent. Yves Calvez, Mickaël Phelippeau sont chaussés de lourds sabots de bois. Ils claquent au sol. Scansion. Pavane. Un rythme se contamine, gagne en construction, s’impose répétitif. Un pas ouvert gauche, deux pas croisés, un pas fermé. En ligne latérale. Ça repart dans l’autre sens. Indéfiniment. C’est le pas du round, danse bretonne traditionnelle. Un sourd ébranlement tellurique ; de tout l’être. En puissance, et confiance au sol, adressée à l’autre. Voilà qui trame une dignité somptueuse, tendue, sans faille. Sinon, ça ne pardonnerait pas. Aller. Retour. Les deux gars se croisent. Et se croisent. Et se croisent. Une marche. Un étourdissement. Une amorce de transe. Essorée. L’épuisement pour ligne de fuite (ils finiront mêlés au sol). Spectateur, on est étreint. Les deux danseurs piaffent, et frappent, au tranchant d’une présence aiguisée, d’une écoute absolue, vibration du micro-instant et autres qualités qu’on connaît à la danse-performance, à l’improvisation sur trame, à ce qui advient.


Fichier PDF – Affiche


Fichier PDF – Propos et Parcours