Article du Parisien du 09 Février 2018
Rosny-sous-Bois, jeudi 8 février. Dix-sept lycéens ont disputé la finale des plaidoiries sur les droits de l’homme, à la mairie, LP/Carole Sterlé
[un concours organisé par la section locale de la Ligue des droits de l’Homme et les équipes pédagogiques du lycée Charles de Gaulle, avec le soutien de la ville].
Dix-sept adolescents ont disputé la finale des plaidoiries sur les droits de l’homme.
A l’annonce de leurs noms, Sérine et Charlène ont le souffle coupé, tant elles sont émues. Ce jeudi soir, dans la salle des fêtes de la mairie de Rosny-sous-Bois, ces deux lycéennes de classe de première, scolarisées à Charles de Gaulle viennent de remporter le premier prix du concours de plaidoiries sur les droits de l’homme.
C’est la section locale de la Ligue des droits de l’Homme qui a lancé l’invitation au lycée, pour sensibiliser les jeunes citoyens à leurs droits. « Nos élèves aiment parler, défendre leurs droits et ont à cœur de défendre leur place dans la société ! » explique un enseignant de SVT qui s’est lancé dans l’aventure avec dix autres professeurs pour monter ce projet en quelques mois.
Une dizaine de séances ont été nécessaires. Les élèves ont choisi leur thème, élaboré leur argumentaire, pour défendre au mieux leur combat, dans un délai de 5 à 8 minutes, un peu à la manière d’un avocat, qui composait d’ailleurs le jury de professionnels, réuni ce jeudi.
L’éducation, le travail des enfants, les mariages forcés
Sur 160 lycéens, ils étaient 17 finalistes, choisis par leur classe, à monter sur scène, par équipe de trois, en duo, voire seule, comme Lucie, élève de terminale qui a remporté le prix de l’éloquence pour sa plaidoirie en faveur de la liberté de circulation. D’autres ont défendu le droit à l’éducation, les droits des Kurdes ou encore un prononcé un plaidoyer contre les mariages forcés, le travail des enfants. Naïma, Noémie et Jules ont remporté un prix spécial du jury après une prestation théâtrale contre le harcèlement scolaire. « Il faut dire Game Over ! » a scandé le trio, sous les applaudissements.