Mardi art du 13 septembre 2011

« Transports exceptionnels »

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Duo entre une pelleteuse et un danseur – rencontre inattendue, un duo entre fer et chair.

« J’utilise le bras de la pelleteuse pour sa fonctionnalité et sa dynamique, mais aussi comme un bras humain qui prend, repousse ou cajole ! La rotation de la machine est un mouvement ample, spectaculaire mais il peut aussi évoquer un manège. Si parfois j’imagine la machine comme un être humain rude et imparfait – à l’image de Boris KARLOFF dans Frankenstein – je tente également de toucher au merveilleux, au vertige du rêve de La Belle et la Bête. Une machine, dans sa puissance, son élégance et sa beauté peut aussi bien évoquer les travaux d’Hercule que le monde industriel peint par Fernand LÉGER.

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La pelleteuse et le danseur ? Un début d’opéra, un chant lyrique et onirique quasi universel qui pourrait nous faire rappeler l’ode amoureuse d’un Roméo pour sa Juliette ».

Dominique Boivin