Mardi Art du 21 mai 2013

« Sur un air deux… » est une chorégraphie en trois étapes, trois albums correspondant à trois périodes de l’histoire récente de la chanson française. Chaque album a une thématique et un parti pris esthétique et chorégraphique en relation avec l’époque de référence.

« Sur un air deux… », 3ème album, aborde la relation à deux en lien avec un univers musical et un texte préexistant. Le sens des mots, la musicalité de la chanson, son rythme et sa couleur, se frottent avec le sens et la musicalité de la danse. Chanson et danse se rencontrent, à l’unisson, en résonance ou en contrepoint, le traitement chorégraphique de la chanson en souligne un aspect particulier, parfois drôle ou décalé mais toujours dans le respect du texte original. Le choix de la chanson de variété française est une façon d’inviter plus spontanément le public vers le lieu de la danse. Il s’agit également de faire découvrir ou redécouvrir un répertoire de chansons.

Chaque album est une pièce courte indépendante d’une vingtaine de minutes qui peut-être jouée plusieurs fois par jour, sur un même lieu ou en itinérance. En effet, ces duos ont la particularité d’être adaptables à différents contextes d’espaces de jeu (rue, place, jardin privé, parc public, cour d’immeuble…). La légèreté technique participe de cette mobilité.

Chorégraphie : Christian Bourigault Interprétation et écriture du mouvement : Nicolas Diguet et Pauline Tremblay Durée 20’


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Mardi Art du 23 avril 2013

F. ET STEIN, Réinterprétation de Christian Bourigault, 2000

Solo/Duo pour un danseur et un guitariste

f-et_stein_2_« Loin du groupe, loin de la troupe : être seul, être double. Etre deux : Frank et Stein. Frankenstein est un monstre de cinéma qui se donne à voir, à la fois effrayant et émouvant. Comme Elephant Man, c’est un être humain vulnérable à mi-chemin entre la mort, l’horreur et la vie, l’amour… f. et stein serait dans un décor de plastique et de vieux plâtres le spectacle de la résurrection monstrueuse. Dans cette rencontre d’un musicien de rock et d’un danseur chorégraphe contemporain naît une complicité nécessaire : devenir autre pour vivre. Pour le musicien, faire que sa musique mute en danse, la travailler encore et encore à la rendre si fine et si sauvage qu’elle devienne l’espace de la chorégraphie. Pour le danseur, se donner pour épreuve de danser sans chorégraphie : danser ses nerfs, danser sa peur, aux confins des limites. Bagouet alors, revient à ses personnages : la mort, la folie, la lumière. Et, en une alchimie mystérieuse, sous les coups de la musique, Bagouet les fait muter l’un et l’autre, avec une danse fragile mais élastique, désespérée mais vivante. Ce solo à deux se donne en spectacle à la fois comme un terrible appel au secours et une séduisante provocation à vivre. Il offre, comme la vie, son dérisoire et son espoir, et comme la mort, sa séduction et sa révolte. »

Jean-paul Montanari, programme de la compagnie Bagouet, 1983.

« Réinterpréter F. et Stein, créé en 1983 par Dominique Bagouet, c’est montrer une autre face de son oeuvre : celle de la faille, de la déchirure, de la démesure, de l’extravagance, de la dislocation, de la maladresse, de l’humour. Réinterpréter F. et Stein, c’est montrer « l’homme qui danse » pour reprendre une des expressions favorites de Dominique, avec qui j’ai partagé un bout de chemin et que j’avais envie de retrouver « le temps d’une petite danse » ». C. Bourigault

« La nuit d’un mort bien vivant […] Doté d’un sens inné de la théâtralité, il habite pleinement cet autoportrait où Bagouet convoquait ses fantômes intérieurs. Se dévoile alors la face cachée d’un danseur qui, entre exhibition, travestissement et dédoublement, cherchait son chemin dans une nuit où travaillaient l’angoisse et la mort. […] ». Extrait article de Laurence Perez, Zibeline, décembre 2007.

Chorégraphie Dominique Bagouet

Réinterprétation Christian Bourigault

Musique Sven Lava

Lumières Jacques Chatelet

Dispositif scénique Christine Le Moigne

Costumes Dominique Bagouet Réalisation Maritza gligo

Régie lumières Sylvie Debare

Maquillage Sylvie Chaintrier

Oeil et oreille complices Jean-Charles Di Zazzo

Catherine Legrand, Yan Raballand

Mémoire vidéo Charles Picq avec l’accord des Carnets Bagouet


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Charivari 2013

Le temps d’une journée, écoliers, collégiens et lycéens investissent les scènes de la Ferme. P1040678Ce rendez-vous est l’occasion de dévoiler l’ensemble des ateliers artistiques menés durant l’année entre les élèves des établissements partenaires et les artistes complices de la Ferme du Buisson. Théâtre, danse, arts visuels et plastiques… découvrez les créations originales de ces artistes en herbe.

Présentation des travaux chorégraphiques de fin de cursus scolaire dans le cadre du festival Charivari à la Ferme du Buisson, le samedi 18 mai à 14h30.

Travaux d’élèves


Charivari 2013

7 avril 2013

Présentation des travaux chorégraphiques de fin de cursus scolaire dans le cadre du festival Charivari à la Ferme du Buisson, le samedi 18 mai à 14h30 …

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Mardi Art du 29 janvier 2013

18 février 2013

Les élèves de 1ère et Terminale spécialité danse en série littéraire ont interprété des extraits de la pièce « l’étranger au paradis » de David Rolland dans le cadre des « Mardis Art »

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Charivari 2012 en images …

26 mai 2012

 

Présentation des travaux …

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Charivari 2011 en images …

28 mai 2011

 

Présentation des travaux …

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Charivari 2010 en images …

29 mai 2010

 

Présentation des travaux …

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Mardi Art du 9 avril 2013

« What you want ? » de Thomas Le Brun

Ceci n’est pas un spectacle chorégraphié, mais improvisé…

Il s’agit cependant et tout de même d’un spectacle chorégraphique ! C’est-à-dire qu’il s’agit d’un spectacle chorégraphique qui n’est pas chorégraphié, mais improvisé… Donc d’un spectacle chorégraphique improvisé… Et c’est un solo… ou plutôt, en solo… On peut donc dire qu’il s’agit d’un solo chorégraphique improvisé… Voilà !…

Solo_What_you_want

Working-girl ou star de la chanson… Meneuse de revue ou crooner des années 40 soudainement pris par la fièvre du mouvement intérieur incontrôlé… On ne sait pas qui entrera sur le plateau. Une chose est sûre, c’est qu’il (ou elle) a embarqué sa discothèque de vinyles avec lui (ou elle)… Pas tout non plus… Une partie de ses chansons préférées (ou pas ?).

En tous cas, cette créature compte sur vous pour l’amener hors de ses habitudes et pour être tout aussi surprise que vous, si ce n’est plus… C’est de la danse, c’est de l’impro, c’est du direct !

Avec Thomas Lebrun Lumières : Inconnues Musiques : à vous de choisir… Durée : En général, de 20 à 30 minutes

Production : Compagnie Illico

Témoignage de Doreen

« Je m’appelle Doreen Aziale, j’ai étudié au Lycée Charles de Gaulle dans la série L art danse. Je me suis inscrite dans ce lycée parce que l’option Art Danse était la seule qui me plaisait dans les lycées du 93. La deuxième raison pour laquelle je me suis inscrite dans cette option était que depuis l’age de 4ans je pratique de la danse moderne et classique.

J’étais tout contente d’avoir été prise dans ce lycée, particulièrement pour cette option. J’imaginais vraiment une belle salle de danse avec des barres et des miroirs sur tout les murs. Avant de découvrir l’option je pensais que nous allions danser toutes sortes de danses, comme le hip-hop, le classique, le jazz, le contemporain ect… Je pensais que j’allais me retrouver comme dans la série espagnole qui a percé notre enfance « Un, Dos,Tres ». Lorsque que j’ai découverte l’option, j’ai appris et découvert un tas de choses ! Tout d’abord, j’ai appris l’Histoire de la Danse à travers ses pionniers, tels que Merce Cunnigham, Trisha Brown, Isadora Duncan, Mary Wigman, Nijinski, Pina Bausch et bien d’autres…leurs vies de danseurs et chorégraphes m’a complétement poussé à poursuivre ma passion. J’ai également découvert d’autres arts, tels que la musique, la peinture, la photographies, les sculptures..lors de sorties ou de nos cours théoriques et pratiques. Mais les choses que j’ai adoré faire pendant cette option durant tant d’année étaient de rencontrer et de travailler avec des danseurs ou chorégraphes, avec qui j’ai eu la chance de faire des semaines Art. J’ai travaillé pendant ces semaines avec Christian Bourigault, Myriam Gourfing, Radhouane El Meddeb, Thierry Niang, et Julie Nioche. J’ai vécu de très belles rencontres, j’ai adoré créer des performances avec mes camarades, en groupe, en duo ou solo. Je me suis produit devant de nombreuses personnes sur la scène de La Ferme du Buisson, au lycée ou ailleurs. Et tout ça m’a beaucoup apporté. Aujourd’hui, grace à tout ce que j’ai appris avec l’aide de Claudie Bottier, Monsieur Barreiros, Madame Géa et Madame Fraysse j’ai renforcé ma présence sur scène, j’ai appris à avoir confiance en moi, et à mieux m’exprimer à l’oral et corporellement.

Ce que je suis aujourd’hui est le commencement de mon rêve. J’étudie aux RIDC (Rencontres Internationales de Danse Contemporaine), une école de danse essentiellement basé sur la Danse Contemporaine. J’espère être un jour avec tout ce que j’ai appris et ce que je vais apprendre une interprète et une chorégraphe dont vous entendrez parler ».

Doreen Aziale, ancienne élève TL Art Danse 2011-2012.

Témoignage de Marie

« Avant d’enter en seconde Art danse je ne connaissais pas la danse contemporaine. Je voulais une formation différente, je souhaitais danser. J’ai choisi cette option inconnue pour échapper à mon lycée de secteur et à la rengaine collégienne dont je sortais.

L’option fut pour moi une ouverture, une fenêtre artistique grande ouverte sur l’expérience. A travers le parcours de trois années construit par Claudie Bottier j’ai découvert par la pratique, par la rencontre et par l’échange. Cette formation mise sur les élèves : sur leur volonté, leur curiosité, leur implication. Nous sommes confrontés aux métiers artistiques, aux oeuvres, aux artistes, aux questionnements actuels. C’est nous qui choisissons, c’est nous qui créons. J’ai appris à me faire confiance, à défendre ce que je présente et à observer. En sortant de cette option je me sentais riche de connaissances, capable de m’exprimer sur la danse et de m’orienter. Toutes les portes ouvertes par l’option me semblais franchissables. En effet les partenariats construit pour notre enseignement nous offrent des rencontres, des stages et une multitude de spectacles à voir qui donnent la sensation d’être déjà dans le milieu artistique ; c’est facile et accessible ! On ne réalise réellement de cette chance qu’une fois qu’on se retrouve seule à démarcher !

Je suis allée à l’université Paris 8 en cursus Arts Plastiques en visant la L3 danse. Pendant deux ans j’ai fait des liens entre les arts plastiques et la danse et j’ai continuer à pratiquer la danse contemporaine avec ferveur. Des auditions ratées m’ont fait réaliser que j’avais un réel bagage sensible, une expérience dans l’improvisation et plusieurs clefs pour avancer mais qu’il me manquait des outils techniques. Aujourd’hui j’ai un DEUG d’arts plastiques en poche et je suis en 1ère année de formation au diplôme d’état en danse contemporaine aux RIDC. Cette école me permet d’apprendre à me connaitre, j’amplifie et épure ma technique par l’’expérimentation. Je prépare mon EAT. L’option Art Danse m’a fait découvrir les valeurs et l’histoire de la danse contemporaine. J’y ai acquis une présence scénique. J’y ai joué les rôles d’interprètes amateurs, de chorégraphes en herbe et de critique de spectacles…

Le mots qui me reste sont « partis pris » et ces mots peuvent nous guider toute notre vie même en dehors du domaine artistique ».

Marie Simon, ancienne élève de TL spécialité danse en 2009/2010.

Mardi Art du 19 mars 2013

La famille Arties est un collectif de musiciens de niveau international réunis autour d’une passion commune pour la musique de chambre.

famille_arties_logo_siteArtistes confirmés et à la renommée déjà acquise, ou jeunes talents en devenir, la famille Arties s’appuie sur l’envie de ses artistes de traverser et de s’approprier les plus belles pages de la musique de chambre en les proposant au public de manière accessible. La famille Arties souhaite au cours de ses programmations sortir du réseau traditionnel et parfois élitiste de la musique classique. Son ambition est d’aller à la rencontre des publics, de s’affranchir des codes et du protocole des concerts classiques, d’offrir l’excellence musicale dans un esprit convivial, généreux et spontané.


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Témoignage de Floriane

« Avant de commencer l’option Art Danse, je faisais de la danse moderne. Pour moi, la danse c’était ça, danser sur le rythme de la musique. En m’inscrivant à cette formation je m’attendais donc à danser sur Lady Gaga et sur David Guetta. Lors du premier cours de danse, on nous a demandé de danser notre prénom. J’étais complètement perdue, je ne m’attendais pas du tout à ça… Passée de la 2nde à la 1ere, de la 1ere à la Terminale, j’ai finalement très apprécié cette formation qui m’a enrichie de manière générale. J’ai rencontré des artistes qui m’ont aidés à me lâcher. J’ai appris à ouvrir mon esprit, regarder autrement autour de moi, analyser un spectacle et à danser d’une autre manière. Nous étions de plus bien encadrés, que ce soit par les enseignants ou les intervenants, ils étaient tous à notre écoute et nous aidaient.

Aujourd’hui je ne regrette absolument pas d’avoir fait cette formation car elle m’a changé. Je garde l’habitude d’analyser les démonstrations artistiques auxquelles je participe, j’ai plus de facilité pour comprendre des tableaux, des spectacles…

Après avoir obtenu mon Bac L je me suis inscrite en formation de Responsable d’Accueil en alternance. Je travaille actuellement à M.A.B Development, une entreprise de construction de centre commerciaux tel que Domus. La formation dans laquelle je suis ne me permet malheureusement pas de pratiquer de la danse à l’extérieur à cause du manque de temps, et pour vous dire… La danse me manque terriblement ! »

Floriane Moizard, ancienne élève de TL spécialité danse en 2011/2012.

Mardi Art du 29 janvier 2013

P1040591 L’étranger au paradis est un objet unique en son genre, qui invite 12 danseurs différents à chaque représentation à interpréter une chorégraphie réglée au millimètre après seulement quelques heures de répétition.

Les interprètes envahissent d’impressionnantes toiles colorées aux dessins géométriques enchevêtrés et composent un kaléidoscope en mouvement perpétuel, fait de rouages imbriqués ou de mécanismes d’horlogerie.

Les mouvements inattendus du groupe réveillent des sensations liées aux plaisirs des jeux de construction ou encore aux délices des logiques labyrinthiques. Un Tétris chorégraphique ? Une danse hypnotique ?

Pour ce spectacle, David Rolland invite la chorégraphe Béatrice Massin, spécialiste de la danse baroque, et la plasticienne et poète sonore Anne de Sterk à créer chacune une séquence et faire ainsi dialoguer leurs écritures.

Chorégraphie : David Rolland

Interprètes : Enseignement série littéraire spécialité danse : ABOLO MBITA Delphine , DEMBELE Awa, DORMIO Justine, DROUILLARD Laura, GUILLAUME Mathilde, MALROUX Alexandra, SEINCE Coralie et ZIELINSKA Paulina. Enseignement option faP1040598cultative EPS danse : Leloué Maëva et Toureille Lisa

Assistantes du chorégraphe : Valéria Giuga et Fani Sarantari

Partenaire : Scène Nationale de Marne-la-Vallée – La Ferme du Buisson

Présentation réalisée dans le cadre du « Mardi Art » du 29 janvier 2013, dispositif soutenu par la Région Ile-de-France et de la Délégation Académique à l’éducation Artistique et Culturelle de l’Académie de Créteil.