Mardi Art du 25 mars 2014

surunairdeux6ABriand_internet« Sur un air deux… » est une suite de trois albums chorégraphiques correspondant à trois générations de l’histoire récente de la chanson française : les années 60, les années 80 et les années 2000. Chaque album est un récit chorégraphique en duo de la rencontre entre une femme et un homme en relation avec l’époque de référence.

Présentation du 2ème Album le mardi 15 mai 2012 au lycée dans le cadre de la Résidence du Chorégraphe.

Le deuxième album aborde les années 80/90 dans une double tonalité, « en rouge et noir » pour reprendre une chanson connue de l’époque. Les côtés frime/fric/facile/festif/kitsch/clip/cynique, emblématiques des années 80 côtoient les côtés plus graves correspondant à cette période désenchantée : crise économique, chômage, guerre froide, retour des intégrismes et des nationalismes en Europe, début du terrorisme aveugle et apparition du sida qui marque une rupture brutale dans le champs de la libération des moeurs des années précédentes.

Ce deuxième album aux sonorités beaucoup plus « rock » amène une grande dépense d’énergie dans des corps plus engagés physiquement. La danse toute en rupture prend plus de liberté par rapport au texte pour n’en garder que son énergie et son élan. Un côté « ça brûle », « ça frime », « ça dépense ». Une création sonore vient renforcer le côté brut, excessif, rapide et dense.

En écho au premier album on retrouvera des musiques comme :
- « Nougayork » de Claude Nougaro,
- « Andy » des Rita Mitsouko,
- « Berceuse pour une shootée » de Bernard Lavilliers,
- « La concubine de l’hémoglobine » de MC Solaar,
- « L’homme pressé » de Noir Désir,
- et « Paris New York, New York Paris » de Jacques Higelin.

Interprétation et écriture du mouvement : Thomas Lagrève et Pauline Tremblay

Durée : 20’

Coproduction : Collectif 12 Mantes-La-Jolie


Fichier PDF – Affiche

Mardi Art du 4 février 2014

« Coupures » de la Compagnie Kubilai Khan Investigations

Coupures

« Comme on parle de tranches de vie. Celle d’un couple dont la relation tourne tantôt au duo, tantôt au duel. Coupures. Comme les entailles qui permettent à l’intérieur de se voir à l’extérieur : l’attraction, la répulsion, le désir de posséder, d’être possédé(e). Coupures. Comme les interruptions de courant qui modifient les champs électriques et affolent les pôles magnétiques. Coupures. Comme les suppressions faites dans un ouvrage pour n’en garder que l’essentiel. Coupures. Comme une danse qui plonge sans détour dans de la plus belle énigme que l’homme ait à résoudre : l’Autre. » Laurence Perez.

Danse contemporaine, durée 30 min + 10 min d’échange. 14h10 au gymnase Classes 2nde E-G-H

Mardi Art du 28 janvier 2014

« Mardi 28, à 14h les clowns au lycée répondront aux questions que se posent en droit les lycéens : qu’est-ce que peut bien faire un clown au lycée ?

BuffonPuis, les acteurs derrière les clowns répondront aux questions qu’ils se posent sur plein de sujets drôles et moins drôles… par exemple sur

– la place du clown et de l’art dans la société,

– l’utopie du quotidien ainsi sollicitée,

– sur la fonction clownesque

– l’irruption de la fiction au sein de la réalité sans-média.

Ils répondront aussi aux questions que certains élèves motivés ne manqueront pas de leur poser à l’issue de leur présentation performative impromptue ». Cie inextenso93

A 14h10 au gymnase. Classes 2A-2B-2C-2D-2E-2G-2H

L’Association Artistique Danse rejoint Facebook…

L’Association Artistique Danse du Lycée a rejoint le réseau social Facebook afin de créer un groupe des anciens danseurs et danseuses du lycée Charles de Gaulle. Il s’agira de vous informer de l’actualité chorégraphique du lycée et de celle de nos partenaires artistiques (la Ferme du Buisson à Noisiel et le Festival des Rencontres Chorégraphiques Internationales de Seine-Saint-Denis). Si vous êtes concernés, rejoignez notre groupe :

www.facebook.com/groups/assoartistiquelyceecdg/

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Mardi Art du 19 novembre 2013

« Echo est un corps plastique » de Sandrine Maisonneuve et Yoko Higashi (danse contemporaine).

Les_barbies-_jpgIl y a au départ le désir d’un portrait polymorphe, qui puisse, dans une série de tableaux, réunir danseurs, plasticiens, vidéaste et musicien. J’ai proposé à quelques artistes de poser avec son outil, un point de vue différent sur le mythe d’Echo. Signe de résonance, Echo invite à la répétition active, l’association, à la quête de sa voix originelle. Signe réfléchissant, Echo épouse les propriétés de son environnement et participe à sa transformation ; elle est l’inverse de l’enferment. Elle est un mouvement. Le réel est une forêt dans laquelle elle tisse sa trajectoire, entre le « caché » et le « visible ». Elle refuse toute exposition permanente, afin de préserver le passage entre l’apparition et la disparition, garant de ce procure observation des animaux : le surgissement, l’étonnement. Echo est un corps plastique. Je pose dans ce premier portrait un dialogue entre Narcisse et Echo, avec la compositrice et musicienne Yoko Higashi. C’est la question de la présence que j’interroge, de son rythme qui chante et fait raisonner des imaginaires lointains. C’est l’acte de peser que je pose comme écriture chorégraphique : partir du réel, c’est narrer telle Echo, vous convier à pénétrer une forêt réelle ou symbolisée, qui bousculerait les échelles : un Lieu d’où s’opèrent des métamorphoses, qui serait une matrice à produire un geste polyphonique, un chant polymorphe. Dans le cadre de ma résidence, cette présentation est une fenêtre sur une étape de travail, dans lequel, en temps réel, nous mettrons en jeu le matériau réuni.

Mardi Art du 1er octobre 2013

NKULULEKO, de la compagnie VIA KATLEHONG DANCE

Via Katlehong rehearse at the Katlehong Arts Centre prior to their departure to France where they will participate at various arts and dance festivals.  Photograph  :  John Hogg.

Via Katlehong rehearse at the Katlehong Arts Centre prior to their departure to France where they will participate at various arts and dance festivals.
Photograph : John Hogg.

La compagnie : VIA KATLEHONG DANCE Créée en 1992, la compagnie menée par Buru Mohlabane, Vusi Mdoyi et Steven Faleni, tire son nom du township de Katlehong dans l’East Rand, un quartier déshérité où est née la culture contestataire pantsula. Nourrie d’une forte identité communautaire, Via Katlehong Dance poursuit une mission éducative, culturelle et sociale à l’attention des jeunes d’Afrique du Sud pour qui la danse représente une alternative à la criminalité. La compagnie fait aujourd’hui partie du paysage chorégraphique international, multipliant tournées et succès.

Le spectacle : NKULULEKO Savant mélange de pantsula, steps et gumboots, le spectacle fait feu de toute la danse néo-traditionnelle de leur état sans verser une seule seconde dans la présentation ethnologique plombante. Très physique, ludique, métissée, la danse de Via Khatlehong est une leçon de rythmicité et de technicité qui emporte tout sur son passage. Mais d’où peut bien venir cette incroyable énergie qui s’empare des corps de ces danseurs accomplis ? Les danses qu’ils nous proposent ici sont leur réponse à ces années d’ostracisme dont ils ont été si longtemps victimes, et pourtant pas un soupçon de haine, d’aigreur, de noirceur qui ne transpire ici. Juste le plaisir sain de danser jusqu’à la transe pour exister pleinement.

A 14h15 au gymnase du lycée pour toutes les classes de 2nde.

Hommage artistique à Claudie Bottier

Le lycée à rendu un hommage artistique au travail de Claudie Bottier, le mardi 25 juin 2013 de 19h à 21h en présence de sa famille, de ses amis, des enseignants, des anciens élèves, des artistes et des partenaires artistiques. Professeur de Danse et d’E.P.S. de 1991 à 2011, elle fut une enseignante engagée tout au long de sa carrière dans des actions Artistiques et Culturelles, pour l’enseignement de la Danse Contemporaine à l’École et pour permettre l’accès à l’Art au plus grand nombre. Elle a marqué l’histoire de notre établissement. Nous vous remercions sincèrement pour votre participation à ce moment.

 

Calendrier des « Mardis Art »

Rz_4Un fois par mois un artiste, grâce à nos partenaires la ferme du Buisson, le festival des rencontres chorégraphiques et la région Ile-de-France, vient présenter son travail au lycée. Cet événement permet aux élèves de découvrir diverses formes d’arts, de s’ouvrir sur le monde contemporain et de développer le regard du spectateur. La programmation en pièce jointe

Mardi Art du 21 mai 2013

« Sur un air deux… » est une chorégraphie en trois étapes, trois albums correspondant à trois périodes de l’histoire récente de la chanson française. Chaque album a une thématique et un parti pris esthétique et chorégraphique en relation avec l’époque de référence.

« Sur un air deux… », 3ème album, aborde la relation à deux en lien avec un univers musical et un texte préexistant. Le sens des mots, la musicalité de la chanson, son rythme et sa couleur, se frottent avec le sens et la musicalité de la danse. Chanson et danse se rencontrent, à l’unisson, en résonance ou en contrepoint, le traitement chorégraphique de la chanson en souligne un aspect particulier, parfois drôle ou décalé mais toujours dans le respect du texte original. Le choix de la chanson de variété française est une façon d’inviter plus spontanément le public vers le lieu de la danse. Il s’agit également de faire découvrir ou redécouvrir un répertoire de chansons.

Chaque album est une pièce courte indépendante d’une vingtaine de minutes qui peut-être jouée plusieurs fois par jour, sur un même lieu ou en itinérance. En effet, ces duos ont la particularité d’être adaptables à différents contextes d’espaces de jeu (rue, place, jardin privé, parc public, cour d’immeuble…). La légèreté technique participe de cette mobilité.

Chorégraphie : Christian Bourigault Interprétation et écriture du mouvement : Nicolas Diguet et Pauline Tremblay Durée 20’


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Mardi Art du 23 avril 2013

F. ET STEIN, Réinterprétation de Christian Bourigault, 2000

Solo/Duo pour un danseur et un guitariste

f-et_stein_2_« Loin du groupe, loin de la troupe : être seul, être double. Etre deux : Frank et Stein. Frankenstein est un monstre de cinéma qui se donne à voir, à la fois effrayant et émouvant. Comme Elephant Man, c’est un être humain vulnérable à mi-chemin entre la mort, l’horreur et la vie, l’amour… f. et stein serait dans un décor de plastique et de vieux plâtres le spectacle de la résurrection monstrueuse. Dans cette rencontre d’un musicien de rock et d’un danseur chorégraphe contemporain naît une complicité nécessaire : devenir autre pour vivre. Pour le musicien, faire que sa musique mute en danse, la travailler encore et encore à la rendre si fine et si sauvage qu’elle devienne l’espace de la chorégraphie. Pour le danseur, se donner pour épreuve de danser sans chorégraphie : danser ses nerfs, danser sa peur, aux confins des limites. Bagouet alors, revient à ses personnages : la mort, la folie, la lumière. Et, en une alchimie mystérieuse, sous les coups de la musique, Bagouet les fait muter l’un et l’autre, avec une danse fragile mais élastique, désespérée mais vivante. Ce solo à deux se donne en spectacle à la fois comme un terrible appel au secours et une séduisante provocation à vivre. Il offre, comme la vie, son dérisoire et son espoir, et comme la mort, sa séduction et sa révolte. »

Jean-paul Montanari, programme de la compagnie Bagouet, 1983.

« Réinterpréter F. et Stein, créé en 1983 par Dominique Bagouet, c’est montrer une autre face de son oeuvre : celle de la faille, de la déchirure, de la démesure, de l’extravagance, de la dislocation, de la maladresse, de l’humour. Réinterpréter F. et Stein, c’est montrer « l’homme qui danse » pour reprendre une des expressions favorites de Dominique, avec qui j’ai partagé un bout de chemin et que j’avais envie de retrouver « le temps d’une petite danse » ». C. Bourigault

« La nuit d’un mort bien vivant […] Doté d’un sens inné de la théâtralité, il habite pleinement cet autoportrait où Bagouet convoquait ses fantômes intérieurs. Se dévoile alors la face cachée d’un danseur qui, entre exhibition, travestissement et dédoublement, cherchait son chemin dans une nuit où travaillaient l’angoisse et la mort. […] ». Extrait article de Laurence Perez, Zibeline, décembre 2007.

Chorégraphie Dominique Bagouet

Réinterprétation Christian Bourigault

Musique Sven Lava

Lumières Jacques Chatelet

Dispositif scénique Christine Le Moigne

Costumes Dominique Bagouet Réalisation Maritza gligo

Régie lumières Sylvie Debare

Maquillage Sylvie Chaintrier

Oeil et oreille complices Jean-Charles Di Zazzo

Catherine Legrand, Yan Raballand

Mémoire vidéo Charles Picq avec l’accord des Carnets Bagouet


Fichier PDF – Affiche 1